Déclaration de vos droits (2)
Lorsque vous êtes privé de votre liberté sur base d’un mandat d’arrêt européen ou d’un signalement
A. Avocat
B. Concertation confidentielle préalable
C. Assistance pendant les auditions
Si votre avocat a des remarques à ce sujet, il peut les faire mentionner immédiatement dans le procès-verbal. Votre avocat peut demander qu’il soit procédé à tel acte d’information ou à telle audition. Il peut demander des clarifications sur des questions qui sont posées. Il peut formuler des observations sur l’enquête et sur l’audition. Il ne lui est toutefois pas permis de répondre à votre place ou d’entraver le déroulement de l’audition.
D. Renonciation
Vous n’êtes pas obligé de demander une concertation ou l’assistance d’un avocat.
Vous pouvez y renoncer de manière volontaire et réfléchie :
Vous pouvez avoir un contact téléphonique avec le service de permanence à ce sujet.
E. Dérogation
En cas de circonstances exceptionnelles et de motifs impérieux, le procureur du Roi ou le juge d’instruction peut décider de ne pas accorder votre droit à la concertation confidentielle préalable ou à l’assistance d’un avocat pendant l’audition. Il doit motiver cette décision.
Vous avez le droit d’être informé succinctement des faits à propos desquels vous serez entendu.
Vous avez le droit de faire prévenir un tiers de votre arrestation.
Le procureur du Roi ou le juge d’instruction peut, en raison de motifs impérieux, reporter ce moment pendant la durée nécessaire pour préserver les intérêts de l’enquête.
L’audition en tant que telle commence par un certain nombre de communications. Outre la répétition de la notification succincte des faits et du droit au silence, vous êtes informé que :
À la fin de l’audition, le texte de l’audition vous est remis pour lecture. Vous pouvez également demander qu’il vous en soit donné lecture.
Il vous sera demandé si vous souhaitez apporter des corrections ou des précisions à vos déclarations.
Vous pouvez être privé de votre liberté pendant 48 heures maximum.
Vous ne pouvez renoncer à ce droit que si vous êtes majeur.
– Vous pouvez communiquer librement avec votre avocat.
– Dans les cinq jours suivant la délivrance du mandat d’arrêt, vous devez comparaître devant la chambre du conseil, où vous pourrez contester l’arrestation et la détention préventive.
– A moins que vous n’ayez reçu une traduction orale du mandat d’arrêt, vous pouvez demander la traduction des passages pertinents du mandat d’arrêt si vous ne comprenez pas la langue de la procédure. Vous devez alors déposer une demande au greffe du tribunal de première instance dans les trois jours de la délivrance du mandat d’arrêt. Cette traduction est gratuite.
– Vous pouvez consulter votre dossier la veille de l’audience de la chambre du conseil.
– Votre avocat peut vous fournir des informations supplémentaires sur la suite de cette procédure.
– Si vous ne possédez pas la nationalité belge, vous avez le droit de prévenir vos autorités consulaires de votre arrestation.
Lorsque vous êtes privé de votre liberté sur base d’un mandat d’arrêt européen ou d’un signalement
Lorsque vous n’êtes pas privé de votre liberté et que vous allez être entendu en tant que suspect